Extrait de Faillite des médias, crise de civilisation, fuite de la modernité. Pour une refondation des pratiques sociales, Le Monde diplomatique (octobre 1992).
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Dossier 1 : corps, nature et politique
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Pour une refondation des pratiques sociales
29 juin 2004 -
Le corps, face obscure de l’écologie politique
29 juin 2004, par Jean-Louis PeyrouxEt si la séparation de l’Homme et de la nature n’était qu’une mythologie de plus ? Jean-Louis Peyron explore quelques pistes qui ont ancré l’idée d’une séparation indépassable de l’homme et de son environnement. Sur la base de ce constat, il propose de chercher une nouvelle dialectique et une nouvelle médiation du corps pour rapprocher ces deux pôles.
"Le problème est que ni nous ni la nature n’avons de raison pratique d’exister"
Edward (…) -
Corps rêvés ou corps agissants ? Au-delà de l’imaginaire social
29 juin 2004, par Françoise HatchuelLes désirs sur le corps sont si nombreux qu’on pourrait y voir le signe même de notre liberté individuelle : imaginer le corps de l’autre, le sien, créer et entretenir ses désirs… La réalité est plus complexe : le désir, nos désirs, ne résultent-ils pas d’un savant dosage, mêlant pouvoir et intérêts économiques ?
Françoise Hatchuel démonte ce mécanisme de la construction de l’imaginaire social du corps, et dresse quelques pistes pour que nous puissions nous (…) -
Le corps comme outil militant à Act Up
29 juin 2004Lorsque le corps innove et devient un instrument de lutte, concrète et symbolique, sommes-nous à la frontière du désespoir ou de l’affirmation de soi ? Le sida a profondément transformé le rapport à l’action militante et fait éclater les frontières de la mobilisation traditionnelle, entre l’individuel et le collectif, le corps protégé et le corps exposé. Victoire Patouillard, ancienne vice-présidente d’Act-Up en 1996-97 (mais aussi membre du comité de rédaction de (…)
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Est-il possible de s’inventer ?
29 juin 2004, par Stéphane LavignotteLa question du rapport entre la "construction du sexe" et la politique a longtemps constitué un point central dans de nombreuses théories, sociologiques notamment. Les revendications alternatives des années 1960-1970 ont popularisé de nombreux auteurs, parmi lesquels Reich, Marcuse, et "saint" Foucault Trente ans plus tard, comment s’interroger sur ce lien entre "sexualité" et politique ? Stéphane Lavignotte dresse le constat de la réalité présente de la réflexion critique sur la (…)
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Ecologie mentale et "droit au corps" (2e partie)
29 juin 2004, par Balthazar AlessandriQuelle place accorder aux corps blessés dans notre société ? Et si le droit à la sexualité devenait l’une des composante du droit de tout citoyen ? Balthazar Alessandri poursuit son analyse du lien entre citoyenneté et handicaps (voir EcoRev’ n°2). Suivant l’approche de Félix Guattari, il propose d’approfondir la voie de l’écologie mentale comme moyen de comprendre la diversité des corps et d’accepter les différences au cœur même de l’intimité (…)
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Corps et précarité
29 juin 2004Regarder le corps en face, c’est, dans le cas des "sans", y lire la précarisation, la souffrance et la désocialisation. Gisèle Dambuyant Wargny guide nos pas dans cette anatomie de la misère et de la sur-vie.
"Le corps est l’objectivation la plus irrécusable du goût de classe, qu’il manifeste de plusieurs façons. D’abord dans ce qu’il a de plus naturel en apparence, … C’est aussi bien sûr au travers des usages du corps dans le travail et dans (…) -
Désirs individuels et espace public : quelle place pour nos corps ?
29 juin 2004Professeur de sciences de l’éducation à l’université Paris V et ancien enseignant d’EPS, G. Vigarello est un spécialiste du corps dans ses dimensions anthropologiques et historiques. Des prises de position anti-autoritaires des années 70 à la question clé de l’articulation des désirs individuels (si une place plus grande est laissé aux désirs et aux corps, comment faire pour qu’ils se situent dans un espace public forcément contraignant, ne serait-ce que par (…)
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Corps rêvés ou corps agissants ? Au-delà de l’imaginaire social
29 juin 2004, par Françoise HatchuelLes désirs sur le corps sont si nombreux qu’on pourrait y voir le signe même de notre liberté individuelle : imaginer le corps de l’autre, le sien, créer et entretenir ses désirs… La réalité est plus complexe : le désir, nos désirs, ne résultent-ils pas d’un savant dosage, mêlant pouvoir et intérêts économiques ? Françoise Hatchuel démonte ce mécanisme de la construction de l’imaginaire social du corps, et dresse quelques pistes pour que nous (…)
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Le Frau-i-feste : pour une Bisexualité Radicale
29 juin 2004Nous sommes bisexuel-le-s parce que nous aimons vivre nos désirs, nos amours, nos sexualités, nos sensualités, avec des hommes et avec des femmes ; de manière conjointe, simultanée ou successive, de façon permanente ou temporaire.
Nous sommes radicales et radicaux en remettant en cause la domination masculine par laquelle les hommes s’attribuent le pouvoir sur les femmes, notamment à travers l’hétéronormativité, le couple (le deux) et la politisation naturaliste des désirs et (…)