« Politiquement, le socialisme ne peut être que le pouvoir de classe des travailleurs ; économiquement, il ne peut être que la propriété collective des moyens de production, c’est à dire la fin de l’exploitation. Mais il n’est pas que cela : il est aussi un nouveau type de relation des hommes entre eux, un nouvel ordre des priorités, un nouveau modèle de vie et de culture. S’il n’est pas tout cela aussi, il perd son sens. Ce sens, pour le définir en une (...)
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Dossier
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Penser la question des outils avec André Gorz
20 novembre 2009, par Françoise Gollain -
Les vraies causes de la récession et les raisons qui la convertiront en dépression
20 novembre 2009, par Yves Cochet« La décroissance est [...] un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d’autres rapports sociaux. En leur absence, l’effondrement ne pourrait être évité qu’à force de restrictions, rationnements, allocations autoritaires de ressources caractéristiques d’une , civilisée ou barbare. La question porte seulement sur la forme que cette sortie prendra et sur la cadence à laquelle elle va s’opérer. La (...)
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Peut-on penser un au-delà du capitalisme ?
20 novembre 2009, par Bernard Maris« Nous arrivons au point précis qu’annoncaient les premiers visionnaires de l’aprèscapitalisme quand au delà de la société bourgeoise et du capitalisme industriel naissant, ils entrevoyaient un ordre différent : celui où l’efficacité des machines abolirait le travail, la logique du capital et celle des échanges marchands, pour faire apparaître "le temps disponible" comme mesure de la "vraie richesse".
La révolution micro-électronique nous entraîne vers tout cela ; mais (...) -
L’au-delà de la crise financière
20 novembre 2009, par Geneviève Azam« L’utopie ne consiste pas aujourd’hui à préconiser le bien-être par la décroissance et la subversion de l’actuel mode de vie ; l’utopie consiste à croire que la croissance de la production sociale peut encore apporter le mieux-être, et qu’elle est matériellement possible. »
Michel Bosquet (André Gorz), Écologie et liberté, p.18 (1977)
« Enfin, il s’agit (...) d’élargir au maximum les espaces et les moyens qui permettent la production de (...) -
André Gorz, « dérangeur » ou constructeur d’une nouvelle utopie écosocialiste ?
20 novembre 2009, par Arno Münster« Cette crise, en effet, par sa seule réalité, met en question la justesse des politiques passées, la primauté de l’économique, la légitimité des idéologies et des personnels politiques dominants, qu’ils soient de droite ou de gauche. Car la crise manifeste que le fonctionnement de l’économie n’est ni dominé ni même compris par ses dirigeants et ses agents. Nos sociétés ne sont pas maîtresses de leur devenir. Nous en vivions la dislocation tout en nous entendant (...)