Alexandre Rambaud et Loraine Roy sont doctorants respectivement en Sciences de Gestion et en Economie, et tous deux membres du groupe de réflexion sur l’Ecologie Politique et son Institutionnalisation (EPI). Ils commencent par brosser un panorama des différentes approches développées par la science économique pour chiffrer la biodiversité, partant du postulat largement répandu qu’une meilleure estimation des pertes de biodiversité permettrait de mieux appréhender cet enjeu. (...)
Accueil > Les dossiers > De l’hiver-printemps 2011 à l’automne 2011, du n° 36 au 38 > N° 38 (automne/hiver 12) / Quelle(s) valeur(s) pour la biodiversité ?
N° 38 (automne/hiver 12) / Quelle(s) valeur(s) pour la biodiversité ?
-
Comment valoriser la biodiversité : de l’insuffisance des méthodes actuelles aux réponses proposées par l’Ecologie Politique
8 décembre 2011, par Alexandre Rambaud, Loraine Roy -
De la nature aux services écosystémiques – une commodification de la biodiversité
8 décembre 2011, par Virginie MarisLe rythme d’extinction des espèces à notre époque est le fait exclusif des activités d’une seule d’entre elles, la nôtre. Virginie Maris, philosophe, montre qu’à travers la crise de la biodiversité, c’est la modernité dans son ensemble qui est questionnée.
Le diagnostique est sans appel : nous assistons à une véritable crise de la diversité du vivant. Le rythme d’extinction des espèces apparente notre époque à un épisode d’extinctions massives, (...) -
La biodiversité : une façon écologique de comprendre notre monde
8 décembre 2011, par Robert BarbaultLe mot "biodiversité" est récemment devenu à la mode. Mais que se cache-t-il derrière ? Quelle est sa nature ? Robert Barbault, spécialiste de la biodiversité et professeur à l’université Paris VI, montre le fonctionnement en réseau des êtres vivants et met en évidence les relations de coopération entre eux. Il nous invite à repenser notre lien à la nature.
Depuis que, de la Baie de Rio, le mot « biodiversité » a envahi le monde, on sait que le vivant doit son succès – 3,8 (...) -
Classique - Penser comme une montagne
8 décembre 2011, par Aldo LeopoldC’est de manière à la fois poétique et politique que nous introduisons ce dossier. Entre dérives "biocentriste" et dérive "anthropocentriste", les deux extraits suivants nous invitent à mesurer toute la complexité des enjeux auxquels se trouvent confronté l’écologie politique. Loin de l’environnementalisme réformiste dans lequel se fourvoient parfois les écologistes, c’est bien plutôt à un changement de paradigme que nous invitent ces quelques lignes.
Un (...) -
Classique - Dave Foreman et Murray Bookchin
8 décembre 2011, par Dave Foreman, Murray BookchinDave Foreman – […] Mon plus gros problème avec la gauche, bien sûr, est qu’elle n’est guère sensible aux problèmes de la nature, à la terre sauvage et à la vie sauvage. Notre société, notre civilisation, n’a aucun mandat divin ni droit pour paver, conquérir, développer, utiliser ou exploiter chaque centimètre carré de cette planète. Au mieux, la gauche, si elle accorde un tant soit peu d’attention à l’écologie, le fait de manière à protéger un (...)
-
Editorial : quelle(s) valeur(s) pour la biodiversité ?
8 décembre 2011, par EcoRev’2010, "Année internationale de la biodiversité", a sonné le glas des objectifs annoncés en 2001 par l’Union européenne, à la suite de la Convention sur la diversité biologique signée lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992...
Las d’assister, impuissants, à l’érosion croissante de la biodiversité, au saccage de la nature, de voir la société scier la branche sur laquelle est assise, certains environnementalistes en viennent à penser qu’il faudrait utiliser des (...)