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L’avenir solaire

Le prix de la gratuité

vendredi 9 septembre 2005, par Jean Zin

L’énergie solaire est notre avenir... mais son présent reste sombre et il est bien difficile d’évaluer ses potentialités de développement à court terme, entre innovations prometteuses et annonces prématurées, politiques volontaristes et réalités du marché. Aussi, il n’est pas inutile de faire le point sur les diverses technologies du moment.

Les perspectives de l’énergie solaire sont resplendissantes à long terme puisque c’est une énergie quasiment inépuisable, représentant près de 10 000 fois notre dépense énergétique actuelle. A ce niveau, même si une petite partie seulement peut en être exploitée, on ne peut certes pas dire qu’on manque d’énergie ! Malgré cela, le solaire ne représente pour l’instant qu’une part infime de notre consommation. Serait-ce parce que nous ne savons pas l’utiliser ? Pas du tout. L’efficacité des technologies actuelles est déjà largement supérieure au rendement énergétique de la biomasse ! C’est juste une question de prix. La "gratuité" du soleil est encore bien trop chère par rapport au pétrole, au gaz et au charbon qui restent beaucoup plus accessibles. La révolution industrielle résulte d’ailleurs en grande partie de cette énergie bon marché et facilement disponible. En effet, le prix de l’énergie n’est pas le prix de sa matière première, c’est le prix de son extraction, de sa mise à disposition.

Contrairement aux énergies fossiles, pour le solaire le coût de l’énergie n’est pas proportionnel au flux consommé mais il est presque entièrement concentré dans l’investissement initial. C’est le coût de l’installation complète, pas seulement les panneaux solaires mais aussi, le plus souvent, un onduleur pour délivrer du courant alternatif, et des batteries à cause du caractère intermittent du rayonnement solaire. Le solaire est un capital et, tout comme l’isolation, son équipement augmente le prix des bâtiments, ce qui relève d’autant la barrière d’accès à la propriété. La mise en place de crédits adaptés serait une mesure indispensable pour sa démocratisation, cependant, même si, dans certains cas, notamment pour alimenter des lieux isolés, c’est déjà la solution la plus rentable, l’électricité solaire (photovoltaïque) reste pour l’instant encore hors de prix (de l’ordre de 4 à 10 fois plus cher que les combustibles fossiles). Cela n’empêche pas que c’est l’énergie la moins polluante, puisque la pollution est réduite à la fabrication des panneaux et des batteries, et que cela en fait l’énergie de l’avenir dont nous devons accélérer le développement par tous les moyens (subventions, recherche, communication, prêts) et sous toutes ses formes. La politique volontariste des Allemands en ce domaine a montré une efficacité remarquable même s’il faudrait aller encore plus loin.

Le solaire peut être utilisé soit pour produire de la chaleur, soit de l’électricité, et selon différentes logiques :

– centrale de production d’électricité (fours solaires, centrales photovoltaïque, tours solaires, satellites !), c’est là où les comparaisons de coûts étaient les plus défavorables jusqu’à présent. La centralisation n’est pas le point fort du solaire mais il ne faut pas négliger la part que peuvent prendre les centrales solaires avec la hausse du pétrole et la baisse des coûts de production.

– production répartie, notamment l’utilisation des toits des habitations pour des chauffe-eau solaires et des tuiles photovoltaïques, amorties en quelques années et qu’il faut encourager. Les deux problèmes principaux de l’énergie solaire (batteries polluantes et fluctuations de la production énergétique) trouvent une solution dans le branchement au réseau qui assure le "stockage sur le réseau" et la fourniture à la demande tout en permettant de rentabiliser l’installation par la vente à EDF de l’électricité non consommée (comme pour les éoliennes) en faisant tourner à l’envers le compteur électrique. Les panneaux solaires peuvent aussi servir à produire de l’hydrogène de façon décentralisée pour alimenter des "piles à combustible".

– capteurs intégrés pour l’alimentation de divers appareils (calculettes, portables, pompes, etc.) auxquels il fournit une complète autonomie en remplaçant piles et batteries. On butte encore sur des performances insuffisantes mais qui s’améliorent constamment.

La chaleur du soleil

Centrales solaires thermodynamiques

La force du solaire est dans la décentralisation plus que dans la concentration, les centrales solaires peuvent avoir malgré tout une place spécifique non négligeable. La solution la plus réaliste économiquement à l’heure actuelle, pour la production d’électricité solaire à l’échelle industrielle, consiste à chauffer un fluide caloporteur (air, sels fondus, huiles synthétiques, ou directement vapeur) en y concentrant le rayonnement solaire. Une production électrique est alors possible via des turbines à vapeur, mais aussi la production d’hydrogène par thermolyse de l’eau ou d’un mélange eau+méthane. L’irrégularité propre de l’énergie solaire peut être contournée, soit en stockant de la chaleur (avec un réservoir de fluide chaud) soit en hybridant les concentrateurs solaires avec une centrale thermique classique (la chaudière et la chaleur solaire nourrissant la même turbine à vapeur).

Chauffage d’habitation

L’application la plus importante jusqu’ici. A l’échelle d’une habitation individuelle ou collective, il est possible d’installer un chauffe-eau solaire, ou un chauffage solaire : il s’agit de capteurs vitrés installés le plus souvent sur la toiture, dans lesquels circule un liquide caloporteur réchauffé par le rayonnement solaire, qui transmet ensuite la chaleur à un chauffe-eau ou, éventuellement, à un plancher chauffant basse température. Ce procédé permet de couvrir environ 50 % en moyenne en France des besoins en eau chaude, et d’apporter éventuellement un complément de chauffage. Le rendement d’un panneau solaire thermique est 3 fois meilleur que celui d’un panneau photovoltaïque (c’est-à-dire qu’un tel panneau récupère 30% à 40% de l’énergie solaire incidente).
L’ordre de grandeur de ce que l’on peut économiser avec un chauffage solaire dans les bons cas de figure est d’ores et déjà de 50% sur la dépense de chauffage + d’eau chaude.

Le recours "massif" au solaire thermique, couplé avec une isolation importante des logements anciens, pourrait permettre de substituer environ 25% de notre consommation énergétique. Il faudrait intégrer aussi ce qu’on appelle "le solaire passif", destiné à optimiser l’utilisation de l’énergie solaire lors de la conception architecturale (façades doubles, orientation, isolation, vitrages, etc). De nombreux systèmes passifs de captation solaire ont été expérimentés et sont basés sur les 3 principes suivants : capter, stocker et restituer (serre, véranda, atrium, double peau, mur trombe...).
Enfin, signalons qu’on trouve aussi, en Chine et en Inde, des "cuiseurs solaires" utilisant la chaleur du soleil pour la cuisine.

L’électricité solaire

L’électricité solaire exploite l’effet photoélectrique qui a valu à Einstein son prix Nobel. Les photons, qui sont les quanta d’énergie de la lumière, excitent les électrons qu’ils rencontrent jusqu’à produire leur éjection, ce qui crée un courant électrique. Dans les cellules photovoltaïques actuelles, on utilise des semi-conducteurs à base de silicium, tout comme pour les puces informatiques.

L’électricité produite est un courant continu de 0,6 V. De multiples panneaux peuvent être reliés entre eux. La durée de vie de ces panneaux est de plus de 20 ans. Le rendement est actuellement de l’ordre de 16% mais on arrive à 36% dans les laboratoires.

En Europe, il faut de l’ordre de 8 à 10 m2 ; pour atteindre une puissance de 1 kW-crête. En nous contentant de couvrir la moitié de la surface de toits existante avec des panneaux solaires, nous pouvons donc disposer d’une production brute qui est du même ordre de grandeur que notre consommation électrique annuelle, c’est-à-dire entre 20 à 40% de notre consommation d’énergie totale, selon la manière de compter l’électricité. De toutes évidence, c’est la climatisation qui devrait être alimentée en priorité par le solaire.
Signalons que la société japonaise Kyocera a développé des tuiles photovoltaïque qui s’intègrent particulièrement bien dans les toitures mais transformer son toit en panneau solaire géant reste encore aujourd’hui extrêmement coûteux.

Le futur du solaire

Le futur semble donc se précipiter même s’il est difficile d’évaluer des technologies qui ne sont pas encore opérationnelles. Demain pourrait arriver plus vite que prévu une fois passés certains seuils d’efficacité et de coût.

Centrale thermique

Un projet de Tour Solaire, peut-être trop ambitieux (d’une hauteur de 1000 mètres !), devait voir le jour dans un désert d’Australie mais il n’a pas trouvé les finances nécessaires pour l’instant. Sa production devait être de 200 mégawatts, six fois moins qu’une centrale nucléaire moderne, mais assez pour fournir en électricité environ 200.000 logements.

Comment ça marche ? le principe est très simple, c’est celui d’une éolienne couplée à une serre. L’air sous la plate-forme (d’un diamètre de 7 kilomètres) est chauffé par le Soleil et monte dans la cheminée. Le déplacement de l’air permet à 32 turbines de produire de l’électricité.

Photovoltaïque

C’est le domaine le plus prometteur, outre les progrès constants sur les cellules photovoltaïque au silicium. On parle de nanotechnologies, ce qui n’est pas faux mais cela n’a absolument rien à voir avec des nanomatériaux auto-reproducteurs dont on s’effraie sans doute à juste titre. On reste ici dans des fabrications relativement traditionnelles. L’enjeu principal est non seulement de baisser les coûts mais aussi de réduire la dépense énergétique nécessaire pour produire les capteurs solaires. Actuellement, une installation raccordée au réseau, aura rentabilisé l’énergie nécessaire à sa construction en 4 à 7 ans. Pour une durée de vie de 20 à 30 ans.

On parle régulièrement, et ce depuis plus de 10 ans, de cellules révolutionnaires, par exemple des cellules du Prof. Grätzel de Lausanne. Mais aucune de ces cellules n’est encore disponible sur le marché. Ces cellules, dont on peut tout de même espérer qu’elles arriveront un jour, ne sont plus constituées de silicium, mais sont basées sur l’utilisation d’un colorant bon marché tel que l’oxyde de titane, en solution iodique, le tout encapsulé entre 2 plaques de verre. Les premières estimations prévoient que de telles cellules pourraient coûter jusqu’à 5 fois moins que les cellules actuelles, estimation qui demande à être maniée avec prudence. La production de cellules Graetzel est encore loin d’être au point. Le problème réside dans l’étanchéité du module, soumis à la corrosion, et surtout la résistance à la chaleur. Les expériences ont porté jusqu’ici sur des cellules de très petites dimensions ; il faut encore compter plusieurs années de recherche pour espérer développer une production industrielle en série.
En Australie a été développé le concept prometteur de cellules à plusieurs couches. Une telle cellule ressemble à un empilement de plusieurs cellules amorphes et demande du silicium de moins grande pureté. Le Prof. Green, de l’Université de N.S. Wales pense qu’un jour ces cellules permettront de diviser le prix des panneaux photovoltaïques par vingt. L’université de Neuchâtel pousse les recherches dans la même direction, avec les "cellules micromorphes" de l’équipe du Prof. A. Shah.
Une autre piste très intéressante est celle de capteurs photovoltaïques sensibles aux infrarouges, c’est-à-dire produisant de l’électricité avec de la simple chaleur. Le Professeur Ted Sargent de Toronto explique ainsi que son équipe a créé « à partir de cristaux semi-conducteurs d’une taille de 3 ou 4 nanomètres, des nanoparticules pouvant être dispersées dans n’importe quel solvant de base » (tout comme le seraient les particules de peinture). Avec encore quelques améliorations, la perception combinée des spectres visible et infrarouge par une seule cellule photovoltaïque pourrait permettre l’exploitation de 30% de l’énergie radiante.

Il faut signaler enfin les recherches sur la production d’électricité et de circuits électroniques à partir des protéines de chloroplastes d’épinard, réalisant ainsi la première cellule solaire à base de semi-conducteurs biologiques !
Si tout ceci reste pour demain, des produits novateurs sont d’ores et déjà commercialisés bien qu’on ne soit pas tout-à-fait sûr de leur mise au point, ce sont les films plastiques de Konarka commandés par l’armée américaine. Les cellules solaires en plastique ont un rendement compris entre 4 et 5% mais elles restent encore très fragiles car elles sont sensibles à l’oxygène et à l’humidité et surtout leur prix est pour l’instant le double du photovoltaïque traditionnel même s’il devrait à terme coûter 4 à 5 fois moins cher. Il faut donc là aussi attendre meilleure fiabilité et baisse des prix...

Les annonces sensationnelles de "percée" du solaire photovoltaïque sont à relativiser car les modules solaires ne constituent qu’un des éléments d’une installation. Les progrès sont assez prometteurs cependant, et lorsque la chute des prix se confirmera, l’utilisation de l’électricité solaire devrait se généraliser en quelques dizaines d’années, le temps d’équiper toutes les maisons, et sans doute bien avant l’épuisement des réserves pétrolières. On saura alors qu’on a définitivement quitté l’ère énergétique pour l’ère de l’information.


Jean Zin

Messages

  • Maire Vert de la commune de Wattwiller, ayant mis sur pied la première centrale photovoltaïque communale dans le Haut-Rhin (un parcours du combattant au niveau du montage financier !), j’ai été interpellé par un ami écolo me faisant remarquer que le solaire photovoltaïque posait actuelement d’énormes problèmes du point de vue environnemental : l’energie grise nécessaire à la construction des panneaux serait supérieure à la production électrique correspondant à la durée de vie des panneaux, et leur recyclage en fin de vie ne serait toujours pas envisgeable...
    Je souhaite avoir des éclaircissements sur ces deux sujets !

    merci de répondre assez rapidement

    Jacques Muller, Maire Vert de Wattwiller

    • Bonjour,

      L’energie grise nécessaire à la construction d’un panneau correspond, aujourd’hui, à 2ans de sa production électrique (pour une durée de vie supérieure à 25 ans). Cette durée était effectivement importante par le passé, mais des gains important ont été obtenus sur le processus de fabrication ces dernieres années.
      Pour plus de détails et pour la question du recyclage, je vous invite à contacter l’association HESPUL, spécialiste en matiere de photovoltaique.

      Cordialement,

      Olivier DAVID

      Voir en ligne : HESPUL

    • Voilà ce qu’en dit Jean-Marc Jancovici :

      "Il faut tenir compte de l’énergie de fabrication du panneau. Cette dernière représente aujourd’hui de l’ordre de 5 ans de production dudit panneau, auquel il faut rajouter 5 ans de fonctionnement pour "rembourser" l’énergie de fabrication de la batterie, ou des batteries qui se succéderont (car la durée de vie d’une batterie au plomb va de 5 à 20 ans !).

      Sachant que le panneau a une durée de vie de 25 ans environ, on peut retenir comme ordre de grandeur que la moitié du temps de fonctionnement sert à rembourser l’investissement énergétique de départ."

      On voit que ce n’est pas aussi mauvais que "l’ami écolo" le dit mais c’est vrai que la situation actuelle est loin d’être satisfaisante. Pour le recyclage c’est un peu comme pour les composants d’ordinateurs mais l’argument principal c’est que les choses s’améliorent.

      Dans mon article je disais bien que le photovoltaïque c’était l’avenir alors que le présent c’est plutôt le thermique. Il est malgré tout intéressant d’investir dès maintenant dans le photovoltaïque parce que ce n’est tout de même pas pire que le reste et cela stimule la filière, c’est investir dans l’avenir, montrer l’exemple, être un pionnier ce qui veut dire prendre de l’avance mais aussi ne pas profiter des performances d’une technologie de masse qui s’annonce déjà.

      On peut signaler, aux dernières nouvelles, les cellules à concentration (avec une loupe !) d’un rendement de 40% tout en réduisant les composants électroniques :
      http://www.spectrolab.com

      ou les cellules sans siliciuim :
      http://www.neahpower.com

      ou, d’autres cellules à colorant :
      http://www.orionsolar.net

      Le solaire, c’est l’avenir mais l’avenir c’est bientôt.

      Voir en ligne : Voir aussi le site de Jean-Marc Jancovici

    • Hello, splendide article que celui-ci !
      Je bosse dans une boite de systèmes solaire, n’ayant pas vraiment l’âme d’un commercial mais plus amoureux des energies alternative, beaucoup de critiques me sont reprochées sur mon comportement qui en découle. Trop de temps passer à élaborer un système intéressant en gros ou trop de temps pour vendre ...

      D’après mon parcours et grosses discussion, mon avis aujourd’hui ;

      En Wallonie, les primes ont démarré suite à l’insistence d’un groupe (aujourd’hui Belsolar), composé des représentants du solaire Belge et adhérant tous à une charte de qualité, qui défini d’ailleurs les critères à respecter pour l’obtention des primes Soltherm (Solaire Thermique) de la région Wallonne ainsi que celles, provinciale et communale (sur présentation de l’accpetation de la R.W.)

      Elles sont nées de pression auprès de la politique, entre autre par le fait qu’une société fabrique ses capteurs en Wallonie (une autre en Flandre).

      Que la Belgique s’étant inscrite dans le protocole de Kyoto, il fallait trouver une sollution, plutôt que de payer des ammendes pour Kyoto, il est préférable de distribuer des primes qui inciteront l’investissement des particuliers pour des "machine à épargner du CO2"

      Les premiers discours en 2004 portait sur un projet faramineux décrit par José Daras, charte signée en présence du prince et tout le toutim.

      Après de sacrées paniques liéent aux dires ; "que les caisses sont vides pour payer les primes", elles ont toutes été honorées et d’un point de vue politique, les élections communales à venir "garantissent" les primes d’ici là.

      Ces primes sont énormes !!!

      Région Wallonne 1500 € (entre 2 et 4 m²)
      + 100 €/m² supplémentaire

      Provinces :
      de 500 à 750 € par système

      Communes :
      1/3 des communes Wallonnes donne une prime de 125 à 750 €

      Le plafond de ces primes est 75% du montant total installé

      + réduction fiscale :
      pour l’instant :
      620 si la maison à moins de 5 ans
      750 si la maison à + de 5 ans
      l’année prochaine annonce une augmentation ! ---> 1200
      (mais ce n’est que du vent pour l’instant ! J’attends l’arrete sur ce sujet...)

      MAX. 40 % du montant total

      Exemple ; cas concret pour l’eau chaude sanitaire (représantant +/- 1/4 de la consommation par rapport au 3/4 de consommation pour le chauffage de l’habitation)

      Pour 5-6 personnes (6 m²) , cela coute grosso modo 6500 € placé et va offrir 60 % d’économie du 1/4 précité)

      Sur ce montant,

      La R.W. donne
      1700
      La province
      600
      la commune
      125

      + réduction d’impôt (entierement récupéré ou reversé)
      750

      Cela revient à un investissement final (après avoir récupéré tout, le plus long étant la réduction d’impot) de ;
      6500 - 3175 = 3325 €

      EN ENCORE EN PLUS !

      Elles sont (sauf quelques communes) cumulables dans le cas où plusieurs logement se servent du même système.

      Exemple :
      1 immeuble, 10 appartements ( 20 personnes) coûte, installé (toujours uniquement pour l’eau chaude sanitaire ;
      20000 € (à la grosse louche !)

      – 10 X 1500 RW
      – 10 X 600 (moy. provinciale)
      On dépasse déjà les 75 %
      DONC 15000 sont octroyés !

      – 10 X 750 réduction d’impôt
      DONC 7500

      Au total, vous ne rêver pas, les investisseur vont gagner 2500 €
      ou récupérer 112.5 % de leur investissement rien qu’en prime !

      D’un point de vue économique ;
      60 % d’économie d’énergie pour un particulier représente +/- 150 litres de mazout ou m³ de gaz par an et par personne.

      Cela représente pour 6 personnes 900 l x 0.5 €/ an : 450 € d’économie

      Un investissement de 3325 €
      est récupéré en moins de 8 ans !

      C’est donc aujourd’hui un produit très facile à vendre mais pas forcément de l’acheter car pour certains il est difficile de sortir le paquet d’un coup...

      Le solaire photovoltaïque :

      Cas d’un particulier en Wallonie

      investissement moyen pour la totalité des besoins en électricité d’un ménage 6 personnes HORS CHAUFFAGE !!! :
      25000 € : 5000 kWh/an (prix moyen 0.1125 €) = 562.5 €/an

      Incitants : (ces prix sont approximatifs et ce mécanisme n’est pas clair pour le particulier en Wallonie)

      Certificats Verts : 75 €/MégaWh produit
      450 €/an

      réduction d’impôt —> ???(je suis pas sur)
      750 €

      Disons que l’on récupère +/- 1000 € par an.

      D’un point de vue technique,
      Un capteur Thermique peut transformer 90 %
      de l’NRJ lumineuse en chaleur.

      la chaleur représente +/- 4/5 de l’NRJ consommée dans une maison

      Un capteur Photovoltaïque peut transformer
      17 - 18 %
      de l’NRJ lumineuse en électricité
      (1/5 de l’énergie)

      Le solaire thermique permet d’obtenir jusqu’à 70 % d’économie pour l’eau chaude sanitaire,

      A condition de travailler avec la technique de chauffage sol (ou mur) on peut apporté un soutient de chauffage de 25 (cas généraux)à 70 % (90%, cas rares ou maisons bioclimatique "correctement" (ou "ultra" si vous préféré) isolée )

      L’électricité, 100 %

      D’un point de vue énergie,

      D’un point de vue environnement,

      S’il faut 3ans (moyenne entendue dans les discours qui me font un peu rire sur l’énergie "grise". Un capteur plan est extrèmement simple à fabriquer MAIS

      CELUI QUI ME REALISE L ETUDE SUR TOUTE L’NRJ GRISE, AURA LA CAISSE DE CHAMPAGNE !!

      faudrait trouver les chiffres pour :
      la fabrication d’un capteur de 6 m2
      d’un boiler de 250 litres avec échangeurs
      des consommations de transport du matériel depuis l’extraction de la matière premières, du représentant)...

      Voilà des données aproximatives , sio vous connaissez un Bureau d’étude qui veulent tenter, je tiendrai ma parole !

      fabrication de l’absorbeur :
      1)
      extraction du minerai de cuivre/ alu/laine de roche
      transport du minerai
      fonte du minerai
      transformations des matières

      2)
      feuille de cuivre (24 kg)
      tube de cuivre (32 m de diam 8 mm)
      soudure entre feuilles et tubes
      Traitement noir (oxide de chrome) et four de cuisson
      isolant Haute Densité laine de roche (6 m² en 5 cm d’épaisseur)
      isolant laine de roche faible densité (6 m² en 5 cm d’épaisseur)

      12 m de profilé ALU en I de 10 cm de haut

      simple vitrage de 6 m²

      + boiler
      + toute la mise en oeuvre ...

      Ca fait LONG comme étude !

      C’est un projet d’imposer aux entreprise de noter la quantité d’NRJ utilisée pour que l’on nous vende un produit à tel endroit. Je sais aussi qu’il existe des tables qui calculent un équivalent CO2 pour chaque déplacement ou manufacturation ...

      Le top à mon avis serait de lié :
      une pompe à chaleur sur des panneaux solaires, mais cela nécessite un marriage d’entrprise qui sont actuellements +/- en concurrence et c’est pas facile !!!

      Bon voilà , j’ai trouver le texte tellement riche que j’voulais pas apporter "ma petite touche perso"...

      A pluche,

      The Tchan Tché

      Voir en ligne : Tchantché

    • Bonjour
      maire du village des grangettes dans le haut doubs, je souhaiterais obtenir des infos sur votre mise en place de centrale voltaïque
      merci

    • est ce qu’il est crédible lorsque M. Jancovici écrit par ailleurs "Je préfère de beaucoup voir mes impôts investis dans le nucléaire civil, qui concourt à résoudre partiellement le problème du changement climatique, que dans les (auto)routes ou les aéroports, toutes choses qui le feront empirer." (www.manicore.com/documentation/articles/EPR.html), ou lorqu’il écrit des théories négationistes sur Tchernobyl en servant comme repére l’handicap mental de sa soeur qu’il ne peut imputer à Tchernobyl (si si c’est vrai !). Enfin, un peu de sérieux quoi Jean-Marc Jancovici est le VRP attitré de l’industrie nucléaire

    • très très intéressant tout ça.

      simple question tout de même. on ne va parler pour le moment que de solaire thermique.

      est ce que selon vous, il est possible de faire des petits ateliers de productions de panneaux solaires thermiques de manière à, par exemple, réduire tout ce qui touche au transport du produit fini ainsi qu’aux déplacements de la main d’oeuvre qualifiée pour l’instalation ?
      bref du développement local, au lieu de n’avoir à faire pour le moment qu’à des grosses entreprises comme CLipsol, Giordanno pour ne citer qu’elles.

      je souhaiterai donc vu la decription qui a été faite si avant de la chaine de production, un détail un peu plus poussé sur le process complet si celui -ci peut être considéré comme dans le domaine public. (je ne paierai pas pour utiliser un brevet). le transfert de technologie et la divulgation de telles connaissances entre autre grace à internet, et totalement adapté et lié à la démarche de maîtrise de l’énergie, de production et de développement des EnR et au développement des zones où le marasme économique, le développement à reculons et l’activité nulle sont le quotidien de ces populations et société (la notre).

      donc merci par avance pour votre réponse et pour si possible une description complête et la plus précise de la fabrication d’un panneau solaire thermique.

      à plus

      william.
      willmart@wanadoo.fr

    • de la part de : frederic.mouset@laposte.net

      monsieur
      je me permet de prendre contact avec vous car en tant que citoyen responsable il me doit d attirer votre attention sur un sujet que vous avez sans doute deja croiser sur le NET.je suppose que vous savez que 98% de l energie produite par une centrale nucleaire se vaporize dans le "transport",aussi je trouve irrationnel et injuste que de tels systemes soit rester en place aussi longtemps .j ai decouvert au fil du NET de pur genies qui on fabriquer de l electricitee a partir de machines et de tres varier procedes d extraction..la simpliciter de mise en oeuvre de telles inventions est surprenante de logiques ,un ENFANT pourrer le comprendre !c vrai !
      aussi si vous meme ou UNE DE VOS CONNAISSANCES avez les capacitees et l intterer, n hesitez pas a me contacter ou a investir vous meme dans cette pure voie.
      il faudras lire entre les lignes car je ne puis vous fournir la veritee."l affreuse".
      seules vos capacitees et assurances en electronique vous donnerons la solution et confirmation de l evidente simpliciter.
      pour le BIEN de tous.

      excuser une certaine lourdeur d ecriture mais le temp presse j ai 10000 gens a contacter.
      je vous envoie ci joint quelques liens forts interessant,jespere que ce message ne finiras pas dans une poubelle et qu une belle plante pousseras de ma graine.

      http://www.magnetricity.com/NeoG/NeoGen_Dynamo.php

      http://jlnlabs.imars.com/mahg/tests/mahg2c.htm#COP21

      http://www.hcrs.at/MULLER.HTM

      http://pureenergysystems.com/os/EdGrayMotor/PM_PEM_MG/prototypes/motor/GM3/index.html

      http://www.fdp.nu/free_energy.asp?book=rotor&menu=n

      http://www.icehouse.net/john34/index100.htm

      http://www.icestuff.com/~energy21/grayphotos.html

      http://freeenergynews.com/Directory/Inventors/JohnBedini/SG/Feb2005/index.html

      http://www.intalek.com/Index/Projects/SparkGapExp/SparkGapExp.htm

      http://www.lutec.com.au/gallery.htm

      http://www.keelynet.com/confer/knbios.htm

      http://perso.wanadoo.fr/quanthommesuite/Nouv131204.htm

      http://www.geocities.com/koneheadx/RVMuller.html

      http://www.fdp.nu/perendev/default.asp

      LE BUT DEFFINIE L INTELLIGENCE HUMAINE

      ps : n hesiter pas a fouiller tous ces sites a fond et a diffuser sur un forum !!!

      ce message est diffuser par vague de 3 ou 400 adresses differentes, environ 10% me repondes et 3% son totalement au courants...

    • Bonjour à tous. Je m’ intéresse à l’ énergie solaire et j’ aimerait m y investire plus. J’ aimerais, en effet savoir fabriquer des panneaux solaires. C’ est pourquoi je m’ adresse à quiqonque qui serait où je peux trouver, ou des plans, ou des stages ou formations concernant ce sujet, de préférance dans la région lémanique. Je suis faciné par l’ idée qu’on puisse consommer de l’ énergie sans nuire à la planette en étant, de plus, indépendant des gros fournisseur, tel que les usines nucléaires et tous ce qui tourne autour. Donc d’ avance je vous remercie et vous souhaite du soleil. Manuel Cohen
      manuel_cobajoa@hotmail.com

    • Bonjour M. le Maire,

      Je me dois de vous confirmer que l’énergie grise cachée dans un système PV (c’est à dire l’énergie nécessaire pour sa fabrication) est équivalent à l’énergie que le dit système peut produire pendant 2 à 4 ans de fonctionnement.

      En d’autres termes, au cours de la durée de vie escomptée d’un système PV, il peut produire entre 5 et 10 fois plus d’énergie que celle nécessaire pour sa fabrication.

      Quant aux propos de M Jancovici, reportés par l’auteur de l’article, M. Zin, ils sont évidemment inexactes, comme l’on peut voir par une recherche rapide sur :

      http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%C3%A9nergie+grise+pv&btnG=Recherche+Google&meta=

      Je peux également vous fournir plus de références bibliographique sur ce sujet.

      Cordialement

      Emanuele Negro

    • Mr je désire me reconvertir professionnellement dans le solaire
      quelles sont les étapes assuivre et quelles sont les sociétés aujourd’hui qui me permettrons de faire cette reconvertion

    • Bonjour,

      nous sommes une société implantée à NANCY et qui travaille avec une marque allemande très performante mais qui ne s’est pas encore développée en France:en Allemagne les installations sont déjà nombreuses et fiables puisque cette marque existe depuis le début des années 90.
      Nous sommes installateurs, distributeurs et formateurs : nous formons des plombiers qui veulent obtenir l’agrément QUALISOL, mais également des commerciaux... Dans quelle région êtes-vous, et comment voyez-vous cette reconversion ? Dans le commerce ? la représentation, l’installation ? Quel était votre ancien domaine professionnel ? Nous pouvons éventuellement parler de votre projet. Vous pouvez répondre à csd.info@wanadoo.fr

    • Bonjour,

      Pour alimenter la conversation, nous possédons deja des chargeurs photovoltaiques, ca commence à s’immiscer auprès des jeunes. C’est sur que le solaire et le photovoltaique a un grand avenir devant lui !!! Respectons notre planète. !!

      Voir en ligne : Le chargeur solaire/photovoltaique pour mobile

    • Well, depuis mon enfance j’ai toujours cru que l’on pouvait par le magnétisme résoudre les problèmes d’énergies. Malheureusement un manque d’intérets pour l’école et le fruit du hasard mon tenu longtemps éloigné de cette intéret. Mais voilà aujourd’hui, l’humaniste et l’écologie étant devenu une priorité dans ma vie, je recherche aujourd’hui comment faire pour user d’énergie de façon autonome, face à la société...

      Le solaire est une des voix possible. Mais ce que je lis dans votre message et à travers ce site mon rappelé mes rêves d’enfants et éveillé l’intérets dans savoir plus... Car si il existe des solutions intéressantes et facile à mettre en oeuvre l’humanité doit être mise au courant et y avoir accés facilement... Dans la mesure ou mon temps libre est important et que je souhaite participer à ceci.

      Si vous pouviez m’informer de la voie à suivre, des sites en français, svp ! parlant du sujets, etc. ou alors de tous autre moyen permettant une autonomie énergétique, je vous en serait gré !

      Voir en ligne : Electricité gratuite

    • bonjour nous sommes 2 élèves de terminale. nous faisons des recherches dans le thème de l’écologie sur les maisons construites en conteneurs.
      pourriez-vous nous apporter des infos.
      merci beaucoup d’avance.

  • POURQUOI DIT-ON A LA FIN DE L’ARTICLE :
    On saura alors qu’on a définitivement quitté l’ère énergétique pour l’ère de l’information.

    merci

    didier